Des financements durables pour des forêts soutenables
La Quatrième Semaine Forestière Méditerranéenne se déroule à Barcelone du 17 au 20 mars 2015. Les organismes forestiers et les bailleurs internationaux s’y donnent rendez-vous pour un enjeu crucial : financer le développement de forêts nécessaires au développement mais soumises à de fortes pressions.
« Une gr ande partie des présentations et des débats sera consacrée à l’implication des populations dans la gouvernance des régions forestières. C’est une condition de leur durabilité. Les participants examineront également les possibilités d’accès aux financements internationaux » explique Nelly Bourlion, chargée du programme Forêts & Biodiversité au Plan Bleu, également responsable de la préparation de la quatrième Semaine Forestière Méditerranéenne.
Ce moment clef de l’avenir des forêts du Sud et de l’Est méditerranéen se déroulera à Barcelone du 17 au 20 mars 2015.
Conçu comme une plate-forme commune pour la coopération régionale en faveur des forêts méditerranéennes, l’événement focalisera les discussions sur le rôle de la filière forestière dans une économie verte.
« Nous attendons beaucoup de ce colloque » poursuit Nelly Bourlion, « car la troisième semaine, organisée en mars 2013, avait débouché sur des avancées importantes ». Réunis à Tlemcen, en Algérie, les acteurs du monde forestier et les bailleurs de fonds avaient clos la manifestation en adoptant une déclaration affirmant que « les forêts méditerranéennes contribuent de façon significative au développement rural et à la réduction de la pauvreté des populations de ces territoires ». Ils dem andaient aux autorités « d'améliorer durablement la production des biens et des services fournis par les forêts méditerranéennes, de renforcer leur rôle dans le développement rural, de promouvoir la gouvernance des forêts et les réformes foncières ».
Mais pour cela « il est nécessaire que le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, le Liban et la Turquie (la Syrie n’est plus que théoriquement concernée) puissent accéder aux financements internationaux », reprend Nelly Bourlion. C'est de cela que les parties discuteront toute la journée du 19 mars, avec notamment la Banque Mondiale et l’Agence Française de Développement.