Du concret en Méditerranée – NL N°1

Devenu Kedge BS, Euromed Management regarde toujours vers la Méditerrané

kedgeAu 1er juillet 2013, Euromed Management fusionnera officiellement avec BEM (Bordeaux Management School) pour devenir le groupe Kedge Business School. Bernard Belletante, actuel directeur général d’Euromed Management, en prendra la direction générale. L’ensemble représentera 13 900 étudiants en 2017 (contre 8 115 en 2012/2013) avec un budget de recherche doublé de 6,5 à 14 M€ par an sur la même période et un chiffre d’affaires passant de 78 M€ à 158 M€.

Ce changement d’identité s’accompagne d’une nouvelle signature : “Create, Share, Care” qui fera l’objet d’une campagne de communication. Kedge BS inscrit toutefois son action dans la continuité. Et ceci vaut, bien entendu, pour l’axe méditerranéen suivi par l’Ecole qui reste au cœur de sa stratégie.

Le groupe engage cette année une accélération du développement de ses activités à l’international (17M€ de CA prévu en 2017) avec une volonté marquée de s’appuyer sur les marchés émergents : Amérique Latine, Moyen-Orient et Afrique. En commençant par un développement de proximité.

“Nous n’avons aucune raison d’ab andonner la Méditerranée qui sera un relai de croissance dans les vingt-cinq prochaines années. C’est notre responsabilité citoyenne en tant qu’établissement d’enseignement supérieur” souligne Bernard Paranque, délégué général à l’Euroméditerranée au sein du groupe Kedge. La Méditerranée et, bien entendu, en premier lieu l’Afrique du Nord participeront gr andement à cette politique accentuée par la fusion des deux écoles.
Kedge BS va donc d’abord s’appuyer sur l’existant. Car, depuis plusieurs années, aussi bien Euromed Management que BEM essaiment sur la rive sud. Bordeaux dispose ainsi d’un campus à Dakar (BEM Dakar) et Marseille s’est implanté à Marrakech (Euromed Management Maroc). Les démarches de coopération avec plusieurs écoles tunisiennes engagées par Euromed Management vont également se poursuivre. Des accords avec l’Université américaine du Caire et l’Association africaine des écoles de commerce existent aussi. Autant de plateformes sur lesquelles poursuivre et même renforcer les échanges de compétences à travers non seulement une mobilité des étudiants mais aussi des professeurs pour développer l’enseignement supérieur sur le continent africain.

Mais pas seulement, car l’implication de Kedge va jouer dans les deux sens. “Nous avons besoin de comprendre les pratiques, les enjeux, les besoins, les attentes de ces pays” commente Bernard Paranque qui veut élargir le rayon d’action de ces campus en y attirant des étudiants d’Afrique subsaharienne.” Nous butons sur le problème du coût des études mais aussi du logement. Le modèle économique reste encore à travailler” précise-t-il. Le groupe prévoit de délivrer 1M€ de bourses par an pour les futurs étudiants.

Créer des emplois et de la valeur grâce à de nouveaux business models, connecter les membres de sa communauté tout au long de leur vie, casser les barrières sociales et économiques avec de nouveaux modèles d’apprentissage, Kedge BS poursuit son credo.

Pour en savoir plus : http://www.kedgebs.com/