« A nous de bâtir un programme de recherche commun »
Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes
En adhérant à l’Ocemo, le Cercle des Economistes, qui fédère trente économistes ayant exercé des fonctions publiques ou privées, apportera une réponse complémentaire aux réflexions méditerranéennes.
La création de l’Ocemo et l’importance de ce réseau des réseaux méditerranéens dès son origine constitue, pour la première fois, une réponse adaptée et légitime à la problématique méditerranéenne.
Jusqu’à présent, les structures apparaissaient sous dimensionnées au regard de l’importance de cette région du monde. Elles étaient soit trop politiques, soit trop académiques et guère en capacité de faire travailler ensemble des hommes et des femmes aux parcours et aux histoires si différentes.
Tout naturellement, l’Ocemo nous ramène vers une composante méditerranéenne au moment même où la France sort d’une période d’élections présidentielles et où les débats sont davantage tournés vers les problématiques d’Europe continentale.
Nos pays doivent prendre conscience du fait qu’une partie de la croissance mondiale proviendra des pays issus du Sud de la Méditerranée. Avec l’Ocemo, nous sommes en capacité de donner à la Méditerranée la place qu’elle mérite sur la scène internationale. Les questions agricoles et énergétiques doivent devenir un sujet majeur. L’Algérie va développer le gaz de schiste. Les pays du Sud de la Méditerranée seront en capacité d’exporter de l’énergie de façon massive aux pays occidentaux. A nous de bâtir un programme de recherche commun.