ANIMA Ouvre de nouveaux horizons pour une région EMEA plus forte que jamais
ANIMA Investissement Network organise les mercredi 2 et jeudi 3 novembre, l’EMEA Business Forum, dans le cadre de la Semaine économique de la Méditerranée, sur le thème du « numérique, pour une Méditerranée connectée», qui se déroule du 2 au 4 novembre 2016, à la Villa Méditerranée, à Marseille.
Cet événement de taille vise à renforcer les échanges et la coopération entre les entreprises et les décideurs économiques des pays membres de la zone EMEA. Un vecteur important qui valorise les opportunités et les perspectives offertes par la révolution numérique et l’ouverture de la Méditerranée vers le Golfe et l’Afrique.
De plus, la 10ème édition de la Semaine économique de la Méditerranée coïncide avec la célébration des 10 ans d’ANIMA Investment Network. Une date importante pour l’équipe ANIMA qui, une fois de plus, a choisi de relever le défi en élargissant son champs d’intervention à la région Afrique et Moyen Orient après une success story confirmée dans le bassin euro-méditerranéen selon son président Monsieur Khalil Laabidi.
Instance de réflexion et d’accompagnement, lors de cette première journée de la Semaine économique de la Méditerranée, ANIMA Investment Network réunit les principaux acteurs du développement économique et de l’investissement dans la région. Autorités publiques, investisseurs et entrepreneurs privés ou encore agences d’investissements, tout le monde était au rendez-vous pour questionner et comprendre l’ouverture des frontières méditerranéennes grâce au numérique.
Lors de la première séance plénière du mercredi 2 novembre, les intervenants ont dévoilé les différentes perspectives d’investissement dans la région EMEA, accéléré par une gigantesque révolution numérique.
Pour sa part, M. Tarek Cherif, président de la CONECT, a insisté sur l’importance de créer des coopérations « Europe-Maghreb, Europe-Afrique et Europe-Machrek », pour la création de l’emploi. A ce propos, « une coopération public-privé est indispensable », a déclaré, M.Cherif.
Mohamed MBARKI, ancien Ministre, Directeur Général de l’Agence de l’Oriental au Maroc, a longuement évoqué la stratégie numérique adoptée par le Maroc dans le cadre de sa politique de développement durable prenant en compte une mise en avant des investissements Maroc-Afrique qui s’introduisent dans une politique de développement local. De plus, le climat et les conditions d’investissements au Maroc attirent fortement les investisseurs européens et orientaux.
Au-delà de tout ce qui a été avancé, Mme C andace Johnson, présidente Eban et Sophia business angels, a révélé les nouveaux modèles du financement qui s’imposent face aux exigences du marché. Découvrir, exploiter et appliquer sont désormais les nouveaux ingrédients d’une réussite durable dans la région EMEA.
François Aissa Touazi, président CAP MENA France, a évoqué la volonté des pays du golfe de pénétrer les marchés euro-méditerranéens et africains. Dans ce sens, le label européen en matière d’accompagnement est fortement sollicité. Le directeur général des affaires internationales EUROCHAMBRES a expliqué le faible intérêt que porte pour l’instant l’Union européenne au développement des investissements en Afrique, qui concentre ses actions plutôt sur l’aide au développement. Le financement des projets ainsi que l’accompagnement et l’orientation sont le cheval de bataille face à une concurrence rude (asiatique et américaine).
Yazid Chir, directeur innovations entreprise de Be-bound et Corinne Versini, directrice générale et fondatrice Genes’Ink, ont témoigné afin de d’expliquer comment le numérique peut être un générateur d’opportunités d’investissement dans la région EMEA. En dépit de tous les obstacles rencontrés, ces derniers ont affiché un gr and espoir qu’apporte, désormais, le numérique.
Une deuxième séance plénière a regroupé, M.Hicham Bouzekri, directeur général , fondation MAScIR, Mr. Karim Koundi, leader TMT industrie pour l’Afrique francophone chez Deloitte, M. Christian Lim, Senior Manager pour l’Afrique subsaharienne chez Africinvest et Romain André, Chef de projet à l’agence Française de développement. Les intervenants ont illustré comment le numérique pourra être un moteur pour les filières économiques de demain. Nos experts ont souligné l’importance de la collaboration Public-Privé, la promotion des investissements et le développement des infrastructures pour ensuite conclure sur l’introduction des outils numériques dans la gestion et le management.
Dans la dernière séance plénière sous le thème de la promotion des investissements à l’ère du numérique, Vianney Lesaffre, Philippe Yvergniaux et Triin Rast, ont démontré comment l’outil numérique favorise et accélère les processus des investissements. Les nouvelles formes de gouvernance donnent naissance à un nouveau vocabulaire. De nos jours, on parle d’E-regulation, d’E-registration, d’E-opportunités et d’ID Card.
En conclusion, le numérique reste un levier sûr pour une politique robuste en développement durable dans la région EMEA.
Par Selma KHITOUS & Mehdi NASRI