Marseille donne le coup d’envoi de Smart Food Cities
Le projet Smart Food Cities s'inscrit dans le cadre du programme européen DEAR (Development education and awareness raising). Il vise à accroître le niveau d’information des populations sur les questions de sécurité alimentaire et de développement durable. Marseille figure parmi les 11 villes qui ont adhéré à la démarche. « Il est important pour la Ville d'embrasser tous les champs du développement durable et de capitaliser sur l'expérience acquise par d'autres villes. Marseille offre de surcroît un potentiel d'expertise sur l'eau, dont la place dans la chaîne alimentaire est évidente ». Le « Kick off meeting » du programme aura lieu les 5 et 6 février 2016 à la Villa Valmer.
Milan, partenaire du projet, est aussi pilote sur ce programme, profitant de l'opportunité que lui offre son actualité. La ville accueille en effet l'Exposition universelle 2015, sur le thème "Nourrir la planète, énergie pour la vie", centrée autour des problématiques de l'alimentation et de la nutrition dans le monde.
La Semaine Lactimed à Marseille et à Montpellier
La Semaine Lactimed à Marseille et à Montpellier
Marseille et Montpellier ont accueilli fin mars 2015 la semaine France du programme conçu pour renforcer la production et la distribution de produits laitiers innovants dans cinq régions de production : Bekaa et Baalbek-Hermel (Liban), Bizerte et Béja (Tunisie), la Sicile (Italie), Alex andrie et Beheira (Égypte) et la Thessalie (Grèce). Organisé à Marseille, le Forum ReaMed a planché sur la valorisation du potentiel de recherche et d’innovation et la stimulation des partenariats d’entreprises innovantes euro-méditerranéennes. Lactimed dispose d’un budget global de 4,8 M€, financé à 90 % par l’Instrument européen de voisinage (IEVP). Coordonné par Anima Investment Network, le projet, démarré fin 2012, s’achèvera en mai 2015.
L’IPEMED milite pour une filière TIC euromaghrébine
L’IPEMED milite pour une filière TIC euromaghrébine
Que faudrait-il pour que naisse une véritable filière numérique euromaghrébine ? Grâce à un panorama des TIC en Algérie, au Maroc et en Tunisie, à la présentation de success stories et en dressant 14 axes d’évolution, l’Institut de Prospective Economique du Monde Méditerranéen pointe les leviers favorisant l’essor de ce secteur. L'étude constate que le Maghreb dispose des pré-requis humains et techniques pour structurer une filière numérique. À condition toutefois de faire évoluer le cadre de financement (fiscalité favorisant le capital-risque et les business angels), d’innovation (fonds de soutien), de mobilité (interconnecter les enseignements à vocation technologique), d’infrastructures, de soutien à l’export et de mise en réseau privé et public.
L’économie sociale et solidaire capitale en Méditerranée
Dans des pays où le chômage est l’ennemi public n°1, il apparaît naturel qu’une économie, dont la finalité ne serait pas la maximisation du profit mais la contribution au développement de la collectivité, puisse trouver de l’écho. Dans une étude* à plusieurs mains financée par la Femip, le FEMISE va plus loin en soutenant que l’ESS « pourrait devenir l’un des outils de l’innovation socio-économique tant réclamée en Méditerranée. » Le rapport fournit un état des lieux de la réalité économique du secteur dans trois pays (Maroc, Tunisie, Égypte) tout en identifiant les blocages et en défrichant les pistes d’amélioration. Le secteur souffre de la faiblesse des soutiens publics et des accès au financement. Pourtant, si la contribution au PIB du secteur de l'économie sociale et solidaire dépasse à peine 1%, le nombre d’emplois directs créés atteint les 4 %.
*« Économie sociale et solidaire : vecteur d’inclusivité et de créations d’emplois en Méditerranée ? »
En 2014, la BEI a investi 8,2 Md€ en France
2014 restera comme « une année exceptionnelle » se félicitait l'Allem and Werner Hoyer, président de la BEI, lors de la présentation des résultats de la Banque Européenne d'Investissement à Bruxelles le 23 février. Le bras financier de l’Europe a prêté l’an dernier 77 Md€ en Europe et dans le reste du monde. L’objectif de 180 Md€ supplémentaires à réaliser d’ici décembre sera atteint fin mars, a indiqué Werner Hoyer. La BEI a investi 8,2 Md€ en France dans les secteurs de la santé et de l'éducation, de l'industrie, des infrastructures de transport et de télécoms. Les PME ont capté 16 % de cette manne. La BEI travaille actuellement sur la mise en œuvre du Fonds européen pour les investissements stratégiques, principal instrument du plan Juncker qui devrait entrer en vigueur mi-2015.
« Aix-Marseille et la Méditerranée: défis et coopérations scientifiques »
« Aix-Marseille et la Méditerranée: défis et coopérations scientifiques »
400 enseignants et chercheurs, représentants politiques, institutionnels et financiers du pourtour méditerranéen avaient rendez-vous les 12 et 13 février 2015 à la Villa Méditerranée à Marseille pour plancher sur les défis et enjeux de la coopération scientifique de part et d’autre de la Méditerranée. En ligne de mire : la nécessité de renforcer la recherche et l’innovation en réponse aux enjeux du développement durable en Méditerranée. Quatre thématiques ont orchestré les deux journées : la santé, le climat, le droit social et l’énergie.
MedNC : 3ème comité d’orientation
MedNC : 3ème comité d’orientation
Le Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée et l’Office de Coopération Économique pour la Méditerranée et l’Orient (OCEMO) ont organisé le 26 février dernier à Barcelone le 3e comité d’orientation du Réseau méditerranéen Nouvelle Chance (MedNC). Il s’agit de la première réunion régionale réunissant tous les membres du réseau dont l’école de la deuxième chance de Marseille (E2C) et l’Agence Française de Développement (AFD), depuis que le projet a reçu le label de l’UpM en décembre 2014.
MedNC : développer les synergies entre les partenaires locaux
Cette réunion visait à dresser un bilan du travail accompli jusqu’à présent et à discuter des moyens de progresser, mais aussi et surtout à développer les synergies, à échanger les expériences et à partager les meilleures pratiques entre les partenaires locaux du consortium MedNC. Tous les partenaires ont pris acte de leur responsabilité face aux attentes générées par le programme.
Chomage en Méditerranée : importance de l'approche régionale
Le Professeur Ilan Chet, Secrétaire général adjoint pour l’éducation supérieure et la recherche de l’UpM, a souligné l’importance de l’approche régionale. Il a affirmé : « étant donné l’ampleur du défi du chômage dans la région méditerranéenne, il est essentiel de renforcer la coopération entre les principales parties prenantes travaillant en faveur de l’intégration sociale et professionnelle des jeunes ».
Les acteurs du réseau MedNC
Parmi les acteurs participant à la réunion, des représentants de trois différents projets du Maroc, d’Algérie et de Tunisie faisant actuellement partie du Réseau MedNC ou qui le rejoindront éventuellement dans un futur proche. Au Maroc, les centres « Skills », promus par l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), pour le Maroc ; et l’Association Nouvelle Chance, développée par l’Institut Supérieur de Comptabilité et d’Administration des Entreprises (ISCAE) de l’Université de la Manouba, pour la Tunisie. Des partenaires locaux, identifiés en Algérie, étaient également présents.
MedNC dans toute la Méditerranée
Le programme MedNC a déjà été lancé en Tunisie et sera également mis en œuvre en Algérie et au Maroc. Il profitera à 1 500 jeunes (dont 60 % de femmes) d’ici à la fin de l’année 2016 et pourrait être appliqué et adapté à d’autres pays de la région méditerranéenne à un stade ultérieur.
Lancement du programme HOMERe « faire de la Méditerranée un bassin d’emplois »
Lancement du programme HOMERe « faire de la Méditerranée un bassin d’emplois »
Près de 120 personnes étaient présentes le 17 mars dernier à Marseille, à la Villa Méditerranée, pour assister au lancement officiel du programme HOMERe « Faire de la Méditerranée un bassin d’emplois ».
Une quinzaine d’intervenants, parmi lesquels Bernard Morel (vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur), Delphine Borione (secrétaire générale adjointe pour les affaires civiles et sociales de l’Union pour la Méditerranée), Louis Aloccio (vice-président de l’Association des Chambres de Commerce et d’Industrie de la Méditerranée), ou encore Antoine-Tristan Mocilnikar (responsable énergie, numérique, développement urbain & infrastructures auprès du délégué interministériel à la Méditerranée), ont présenté le programme, son fonctionnement et ses bénéfices attendus. Des entrepreneurs et des stagiaires bénéficiaires du programme ont également témoigné.
HOMERe est un programme qui permet à la fois de favoriser l’employabilité des jeunes en Méditerranée et de répondre aux besoins des entreprises transnationales. Il apporte aux étudiants une formation complémentaire à celle dispensée par les universités et s'interdit de favoriser la fuite des compétences en encourageant le recrutement des jeunes stagiaires dans leur pays d’origine.
HOMERe est une démarche citoyenne à laquelle les entreprises méditerranéennes ont tout intérêt à participer à la fois pour elles-mêmes, mais également pour le développement économique et le bien-être collectif de la zone.
Le programme HOMERe est promu par le Réseau Méditerranéen des Ecoles d'Ingénieurs et de management (RMEI), les Conseillers du Commerce Extérieur et Campus France, il est labellisé par l'Union pour la Méditerranée et soutenu par l’Office de Coopération Economique pour la Méditerranée et l’Orient (OCEMO).
Pour plus d’informations sur le programme : http://homere-med.org/