Philippe de Fontaine Vive co-président de l’Ocemo
L’OCEMO fédère la société civile et propose un nouveau modèle d’intervention aux peuples du sud. Le printemps arabe a adressé un signal fort aux organisations internationales en pointant des frustrations, des besoins. Les experts trouveront au sein de cette association un lieu de travail, d’échange et de médiation entre la société civile et les dirigeants. L’Ocemo sera la caisse de résonnance des aspirations des populations en s’appuyant sur les relais qui le compose.
En tant que vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), en charge de la Facilité euro-méditerranéenne d’investissement et de partenariat (FEMIP), de nombreux messages m’ont été adressés depuis le début des soulèvements, en 2011. Mais en tant que banquier, je ne peux pas répondre à toutes les attentes exprimées.
C’est pourquoi j’ai souhaité m’impliquer personnellement au sein de l’Ocemo. En co-présidant l’association, je jouerai le rôle d’animateur, mettant à profit mon expérience institutionnelle et ma connaissance du terrain.
Marseille est la ville idéale pour permettre l’expression libre des peuples de Méditerranée, en valorisant leur multiculturalité, en leur proposant un cadre de dialogue serein. En outre, la cité accueille déjà plusieurs organisations internationales qui se sont ralliées à ce beau projet. Rassembler toutes ces bonnes volontés au sein d’un même ensemble rendra plus efficace l’action de chacun, au bénéfice des populations.